Le commencement

19/06/2013 14:38

Nous sommes au dessus du desert. L'endroit est paisible, à peine perturbé par quelques animaux nocturnes, les arbres ployant doucement sous le vent qui agite faiblement la nuit. Au loin, on aperçoit un village, éclairé par quelques feux, point de ralliement de gardes somnolents.

 

Le calme ambiant est perturbé par des bruits sourds et répétitifs, provenant de l'étable ou ronflent des mektoubs.

 

A l'origine du raffut ? Un fyros au regard dur, le visage balafré, qui martèle l’épée qu'il est en train de forger comme si elle était la cause de tout les fléaux du monde.

 

Un homme sort de l'étable. Il à l'air contrarié, et s'approche du fyros. Il avait eu une rude journée et rêvait d'une seule chose, apparemment inconnue de l'homin : dormir. Activité qui consiste à s'allonger, de préférence dans un endroit douillet, et à ne laisser qu'un profond ronflement attester de sa présence.

 

Sa protestation meurt sur ses lèvres quand il croise son regard, reconnaissant cette étincelle de folie qui laissait présager un très mauvais moment. Il recule doucement en lui souhaitant une bonne nuit, avant de s'allonger avec les mektoubs, trouvant pour une fois leur odeur et leurs grognements rassurants.

 

Le fyros ne semble même pas remarquer sa présence, indifférent à tout, et continue son labeur, un rictus apparaissant parfois sur ses lèvres.

 

Bien que je ne mette pas en doute votre courage, forcement supérieur à celui de plusieurs gardes qui se retrouvent soudain absorbés par la contemplation des taches sur leur armure, je vais quand même le signaler : il ne vous arrivera rien. Maintenant, pour le bien de l'histoire, nous allons nous approcher de l'individu. Discrètement, oui, si vous voulez.